mardi, 19 février 2013
Haines
"Il règne dans le pays une forte odeur de haines, attisées par des médias en mal d'audience.
Haine des pauvres envers les <<riches>>
Haine des salariés envers leurs cadres
Haine contre les politiques
Haine contre les industriels du médicament
Haine contre les experts et plus généralement
Haine contre ceux qui ont réussi.
Dans AUCUN PAYS on ne trouve plus d'acharnement à détruire, à jalouser, à envier ce qui est dans l'assiette du voisin, quel que soit le mérite de celui qui l'a remplie.
Cette détestation générale est facilitée par les millions de caméras et de micros que constituent les téléphones portables.
Ainsi trouve t-on sur la Toile de quoi lyncher médiatiquement son patron, son voisin ou tel ou tel homme politique. Or la transparence n'est pas toujours un progrès. Il faut laisser à chacun de nous sa petite part d'ombre ou au moins sa possibilité de défense.
Cette haine est en outre alimentée par certains discours politiques. Jeter l'opprobre sur le chômeur qui <<profite>>, sur l'immigré qui <<triche>>, dans un climat lourd d'incertitudes économiques et politiques, ne peut que nuire à l'unité nationale.
Dans notre univers professionnel, l'opprobre sans nuances jeté sur le médicament qui participe pourtant à la fois de la santé publique (l'espérance de vie en France est une des plus élevée du monde) et de l'économie (7 milliards d'euros dans la balance des paiements à l'heure où notre commerce extérieur est si déficitaire), cet opprobre, disais-je, ne restera pas sans conséquence.
Les derniers industriels fabriquant en France quitteront un jour le pays pour s'installer au Maroc ou en Chine et plus personne n'osera prendre un traitement mis sur le marché par des experts et prescrit par des médecins sur qui pèse une injuste suspicion sans nuances.
Ce jour là, nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer... (Dr Gérard KOUCHNER, le Quotidien du Médecin, n° 9086)"
Soulageons-nous !...
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mardi, 17 avril 2012
Orgasme...
DANS L'INTIMITÉ DU SPORT
Une étude unique en son genre, menée par une équipe de l'université de l'Indiana et publiée dans la revue << Sexual and Relationship Thérapy >>, confirme l'existence d'orgasmes féminins induits par la pratique d'exercices physiques. Les exercices les plus courants associés à un orgasme spontané sont les exercices impliquant les muscles centraux du tronc. << Les plus fréquents sont : grimper à la corde, pédaler sur un cycle et soulever des poids >>, explique Debbie Herbenick. À cela l'étude ajoute le yoga, la marche ou la randonnée et la course à pied. Les auteurs ont nommé ce type particulier d'orgasme, induit par l'exercice et survenant en dehors de tout contexte de sexualité, << coregasme >>, par allusion aux << core muscles >>, qui sont précisément les muscles centraux du tronc. L'étude a concerné 370 femmes de 18 à 63 ans, dont 124 ont éprouvé des orgasmes induits par l'exercice (OIE) et 246 du plaisir sexuel induit pendant l'exercice (PSIE). Environ 40% des femmes qui ont eu un OIE ou du PSIE ont véçu l'expérience à plus de dix reprises. Le phénomène n'est pas rare, semble t-il, car les auteurs notent qu'il ne leur a fallu que cinq semaines pour trouver des participantes.
Les mécanismes sous-jacents ne sont pas connus. Mais l'existence de ces << coregasmes >> pourrait inciter des femmes à la pratique d'exercices physiques, que l'on sait être bénéfiques pour la santé et qui, donc << ont peut-être aussi le pouvoir d'améliorer la vie sexuelle des femmes >>, soulignent les auteurs. (Quotidien du médecin, n° 9103)
Ah, ça change des érections élections...
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jeudi, 17 novembre 2011
Homme
HOMO AUTOMOBILIS
Il est amusant de constater que l'agressivité au volant, expression de la virilité, est liée à un objet féminin, la voiture, l'automobile ou la bagnole. L'association est d'autant plus marquée que, selon une chercheuse américaine, l'homme s'identifie à sa machine. Ayalla Ruvio (Temple University, Philadelphie) s'est tournée vers deux études ayant trait au rôle de la personnalité dans le comportement en voiture. Elle a identifié 6 situations psychologiques incitant à une certaine agressivité et aux infractions :
- ceux qui perçoivent leur véhicule comme un reflet de leur propre identité
- les compulsifs
- les matérialistes qui surestiment la valeur de leur bien
- les jeunes conducteurs qui veulent exhiber leur voiture et se montrer plus habiles que les autres. Gare à la surestimation de ses aptitudes
- ceux qui reconnaissent leur agressivité, certes, mais cumulent aussi plus d'accidents et d'infractions
- ceux, enfin, qui se sentent en retard et sous pression.
En résumé, explique la chercheuse, percevoir son automobile comme une extension de soi conduit à l'agressivité. Qui s'aggrave quand le conducteur considère la route comme son territoire, qu'il doit défendre, si besoin.
Est-il besoin d'ajouter que tout cela s'applique davantage à la gent masculine ? (Quotidien du médecin, n° 9037)
On en croise tous les jours des comme ça !!!
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samedi, 05 novembre 2011
Maigrir
UN PASS POUR MAIGRIR
Dépenser maintenant pour économiser plus tard. C'est la pari qu'a pris l'Angleterre, en avril 2006, en offrant un pass gratuit pour les autobus à ses résidents de plus de 60 ans. Coût de l'opération pour les quelques 11 millions de personnes concernées : l'équivalent d'un million d'euros, en 2009.
Quel était l'objectif de cet investissement considérable ? Faire bouger ces séniors, dont 70% sont, au moins, en surcharge pondérale passé 65 ans. Et donc à long terme diminuer les conséquences délétères sur la santé de ces kilos excédentaires.
Le pari est gagné tout au moins pour sa 1ère étape. Tout en se référant à des données remontant à 2004, Elizabeth Webb et Coll. (Londres) ont tout d'abord constaté que gratuité induit utilisation. Parmi les plus de 60 ans, ils étaient 56% à payer un ticket de bus auparavant, il sont maintenant 76% à circuler gratis.
Et la conséquence attendue est arrivée. Voyager en bus signifie aussi se déplacer à pied, bouger. L'incitation à la dépense physique a entraîné un moindre risque de devenir obèse par rapport à ceux qui ont continué à négliger l'autobus. Mais les auteurs remarquent aussi que les utilisateurs étaient aussi moins souvent porteurs de kilos excessifs que les autres.
Attendons le retour sur investissement avec la baisse des complications. (Quotidien du médecin, n° 9004)
Ah, pas mal le pass "minceur" ;o)
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vendredi, 29 juillet 2011
Homme=Simulateur...
ELLES SIMULENT PEU
"Le Mondial de football féminin donne l'occasion de faire des études originales et de mettre à l'heure certaines pendules. Ainsi, un récent travail révèle que les femmes sont moins simulatrices que les hommes. c'est montré tout au moins en ce qui concerne les arrêts de jeu dus à des blessures ou supposées telles.
Daryl Rosenbaum et coll. ont voulu déterminer la fréquence des incidents dus apparemment à des blessures et estimer quelle proportion de ces incidents est authentique dans le football international. << Il apparaît clairement dans cette étude que les footballeuses ne simulent pas les blessures dans les mêmes proportions que les hommes. >>
Ainsi, les simulations ou les exagérations de blessures, recensées à partir de vidéos de jeux télévisés, montrent que les incidents pour blessure apparente sont beaucoup moins fréquentes dans les jeux féminins : on a un taux moyen de 5,74 par match contre 11,26 dans les matchs masculins. Les auteurs ont soigneusement défini les vraies blessures et celles pour lesquelles ont peut se poser des questions.
La FIFA s'est donné comme but d'éliminer autant que faire se peut les simulations, << On n'a pas la preuve que les équipes qui simulent fréquemment des blessures gagnent plus souvent. >> (Quotidien du médecin, n° 8995)
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vendredi, 17 juin 2011
Étude
SERRONS-NOUS LA MAIN
Les politiciens, les médecins, les personnalités en vue et, plus généralement, les inquiets de l'hygiène peuvent être rassurés. La poignée de main n'est pas le vecteur de bactéries que l'on croyait. Même après des échanges itératifs, la contamination demeure très faible.
Pour le prouver, il fallait trouver la situation à risque idéale. Des chercheurs du Maryland, David Bishal et coll., l'ont trouvé : les diplômes de fin d'année, quand les enseignants remettent un document, puis félicitent l'impétrant.
Des prélèvements ont été effectués, avant la cérémonie, puis à l'issue de la séance chez 25 <<officiels>>. Sur les cultures avant la séance, une seule a identifié un pathogène, un staphylocoque résistant à la méthicilline. Après moult échanges, toutes leurs mains portaient des bactéries...
Mais les auteurs estiment le taux de contamination à un pathogène pour 5209 poignées de main.
Ils ajoutent que, parmi les étudiants, qui ont serrés moins de mains, la contamination est 100 fois moins élévée que le 17% enregistré chez les soignants au contact de staphylocoques résistant à la méthicilline.
Le contage réduit pourrait être dû à la briéveté de l'échange et à la moindre prévalence des SARM hors hôpital.
Rien n'empêche ceux qui le veulent de se désinfecter les mains quand même. (Quotidien du médecin, n° 8967)
Oh là, t'as la main propre ?...
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jeudi, 03 mars 2011
Alcoolisme
L'OMS lance sa stratégie mondiale
Un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appelle à un renforcement des politiques de lutte contre l'alcoolisme, responsable chaque année de 2,5 millions de décès dans le monde, la plupart résultant de traumatismes, de cancers, de maladies cardio-vasculaires et de cirrhose du foie. L'alcool tue 6,2% des hommes et 1,1% des femmes ; chaque année, 320.000 jeunes de 15 à 29 ans y succombent. L'OMS a mis au point une statégie mondiale. Elle inclut des mesures fiscales, d'autres destinées à diminuer le nombre de points de vente d'alcool, l'augmentation des limites d'âge légales pour acheter de l'alcool, l'application de mesures efficaces contre l'alcool au volant, l'organisation de campagnes d'information et le développement du dépistage et la prise en charge médicalisée de l'alcoolisme. (Quotidien du médecin, n° 8913)
Pourtant, c'est beau !!!
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lundi, 21 février 2011
Vieux
L'âge de la mort ne se transmet pas !
L'espérance de vie dépend + de nos modes de vie que de nos gènes.
Le Pr Lars Wilhelmsen jette un pavé dans la mare des croyances populaires. Non, les personnes dont les parents vivent très vieux n'ont pas + de chances que les autres d'être centenaires. << Notre étude montre que les facteurs héréditaires ne jouent pas de rôle majeur >>, souligne le Pr Wilhelmsen. Pour cela, il s'appuie sur l'analyse des données de la cohorte suédoise << Homme 1913 >> qui, depuis 1963, suit l'état de santé de 855 habitants de Göteborg dont 111 sont encore en vie. Les résultats publiés dans le << Journal of Internal Médecine >> montrent que ceux qui ont atteint les 90 ans sont ceux qui ne fumaient pas, consommaient du café, avaient un statut socio-économique plutôt confortable à 50 ans, une bonne aptitude physique au travail à 54 ans de même qu'un bon taux de cholestérol. Certes, le rôle de beaucoup de ces facteurs dans la survenue des maladies cardio-vasculaires est connu, mais l'étude de l'université de Göteborg est la 1ère à montrer qu'ils ont aussi un impact sur la survie en général.
La bonne nouvelle, explique le chercheur, est que chacun peut influer sur l'âge de sa mort. << C'est une bonne nouvelle non seulement pour chaque individu, mais aussi pour la société >>, conclut le chercheur. (Quotidien du médecin, n° 8904)
Et n'oubliez pas
qu'il est difficile de se retourner dans sa tombe
quand on a été incinéré...
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jeudi, 03 février 2011
Prostate
Un chien dépiste les cancers
Un berger belge malinois de l'armée française, destiné au départ à détecter les explosifs, a été dressé à identifier les urines d'hommes porteurs d'un cancer de la prostate. La 1ère série de tests publiée montre 90% de succès.
Des urologues français ont pu confirmer des cancers en faisant appel à un chien spécifiquement dressé pour identifier les composés organiques volatils de la tumeur dans les urines des patients.
Le berger belge malinois est issu d'un lot de chiots destinés à la détection d'explosifs. Il a été entraîné par la méthode du clicker, où un un bruit est suivi d'une récompense. Deux dresseurs se sont occupés de lui 5 jours par semaine, d'octobre 2007 à juin 2010, mais la période d'entraînement spécifique sur les urines a duré 16 mois. Il a appris à s'asseoir devant les échantillons jugés positifs. (Quotidien du médecin, n° 8896)
J'ai commencé le dressage !...
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jeudi, 23 décembre 2010
Vodka
LES PIEDS DANS LA VODKA
Au Danemark, il semble exister un bien curieux phénomène de capillarité, rencontré nulle part ailleurs au monde. Une légende urbaine chez les descendants des vikings propage en effet l'idée qu'il est possible de s'enivrer... par les pieds. Qu'à cela ne tienne, le Dr Peter Kristensen et 2 confrères hospitaliers de Hillerod, ont voulu en avoir le coeur net. Leur étude fraîche comme le vent du nord a alors commencé par un bain de pieds de 3 heures dans de la vodka. Pour finir bien au chaud dans nos boîtes aux lettres dans l'édition spécial Noël du << British Médical Journal >>.
Pour les besoins de cette mission périlleuse et n'écoutant que leur courage, << 3 adultes en bonne santé ont accepté de participer >> (les auteurs). << Aucun ne faisait parti des Alcooliques Anonymes ni n'avait causé d'accident grave ou embarrassant suite à une consommation d'alcool dans la semaine précédente. >> En doutiez-vous, leur alcoolémie mesurée par un cathéter veineux est restée indétectable tout au long de l'expérience. C'est à peine si leur comportement s'est déridé après 30 minutes passées les pieds trempés dans la vodka. L'envie d'engager la conversation avec leur voisin de bassine s'est nettement précisée, à peu près au moment où leur assurance commençait à fléchir. L'histoire ne dit pas ce qu'il est advenu de la bassine et de son contenu. prochaine étude, devient-on tout rouge en trempant ses pieds dans du jus de betterave... (Quotidien du médecin, n° 8878)
La science va avancer avec ce genre d'études !!!
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lundi, 13 décembre 2010
Chocolat
Dégustation fictive
Évidemment, la vue d'un chocolat en fait saliver plus d'un, qui est tenté de mettre à exécution immédiatement son projet de dégustation. Mais lorsque l'imagination s'en mêle, il en va à l'inverse. En incitant des volontaires à s'imaginer la dégustation de chocolats, de manière réaliste et détaillée, étape par étape (croquer, mastiquer, avaler...), on s'aperçoit qu'ils ont ensuite tendance à manger moins, une fois mis devant une grande coupe de chocolats. (C'est parce qu'ils n'ont pas fait l'essai avec moi !...)
<< Ce type de réponse atténuée à un stimulis répété est connu sous le terme d'habituation >>, expliquent Morewedge et Coll. (Pittsburgh). Ces chercheurs ont utilisé le fromage et les chocolats chez des volontaires pour montrer que le simple fait d'imaginer leur consommation suffit à provoquer une habituation à ces aliments. Les sujets s'étant imaginés de manière réitérée entrain de manger de grandes quantités de nourriture en ont ensuite beaucoup moins avalé comparativement à des sujets qui avaient été tenus d'imaginer une tout autre tâche. Ces résultats ont une gamme d'applications potentielles, de la réduction de la consommation d'aliments aux comportements addictifs. Des études sont lancées par ces chercheurs dans différents domaines, notamment dans le tabagisme. (Quotidien du médecin, n° 8875)
Je préfère la tablette, de droite !...
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vendredi, 03 décembre 2010
Testicules
D'énormes testicules
Qu'on se le tienne pour dit : celui qui a les plus gros testicules du monde est le mâle d'une sauterelle, la decticelle côtière (Platycleis affinis). Proportionnellement, en tout cas : ils représentent 14 % de la masse corporelle de l'insecte. Pour un homme de 70 kg, cela correspondrait à des testicules d'environ 5 kg chacun. Cette découverte, publiée dans << Biology Letter >>, est le fruit du travail de chercheurs des universités de Derby et de Cambridge. Karim Vahed, principal auteur, n'en croyait pas ses yeux : les gonades de l'insecte remplissent presque tout son abdomen. En tout cas, la mouche Drosophila bifurca, qui détenait le record absolu avec 10,6 % du poids du corps, est archibattue.
Mais à quoi donc sert-il d'avoir de si gros testicules ?
Première hypothèse : produire beaucoup de sperme pour tenter d'être compétitif dans un monde où, il faut l'avouer, les femmes ont des moeurs faciles (dans les deux mois que dure leur vie adulte, les femelles decticelles s'accouplent avec 23 mâles). Dans le cadre d'une vie dissolue, chez de nombreuses espèces, même chez les primates, les mâles produisent de grosses quantités de sperme pour remporter la compétition. Or, chez la decticelle mâle, chaque éjaculat est au contraire de faible volume. Ce qui renvoie à la deuxième hypothèse : le mâle a des gros testicules et << économise >> ses stocks de sperme pour pouvoir s'accoupler avec le plus grand nombre de femelles possible, sans tomber en panne sèche. (Quotidien du médecin, n° 8856)
Avec ce froid, soyez prudent Messieurs !...
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vendredi, 05 novembre 2010
Pastèque
Sous tension
Quel dommage que la pastèque ne fasse pas partie de l'alimentation de base en France ! Le nombre d'hypertendus s'en trouverait diminué... Si l'étude menée à l'université de Floride dit vrai. 2 médecins, Arturo Figueroa et Bahram H. Armandji, ont testé sur neuf sujets pré-hypertendus, âgés de 51 à 57 ans, 6 grammes par jour d'acides aminés extraits de la pastèque : L-citrulline, pendant 6 semaines.
Chez ces volontaires, ils ont constaté une amélioration de la fonction artérielle avec baisse de la pression artérielle. Les auteurs y voient l'effet vasodilatateur de ce qu'ils appellent une << nourriture fonctionnelle >>. La pastèque constitue la source naturelle la plus importante de L-citrulline, indispensable à la formation de monoxyde d'azote nécessaire à la régulation de la pression artérielle.
Puisque la L-citrulline est métabolisée en L-arginine, pourquoi ne pas administrer la seconde d'emblée ? Parce qu'elle est mal tolérée, objecte l'équipe. Pas de problème de tolérance avec la pastèque. De plus, riche en vitamines A et B6, en fibres, en potassium et lycophène, elle constitue un puissant anti-oxydant.
Pour ceux qui n'ont pas accès à leur pastèque quotidienne, les Américains précisent que la L-citrulline existe en comprimés. (Quotidien du médecin, n° 8841)
Ça vous fait pas envie ?...
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mercredi, 03 novembre 2010
Toxico
De la bouffe
La boulimie de l'individu obèse relève d'une addiction. La surprise n'est pas de taille. Mais l'IRM fonctionnelle vient d'en révéler le modus operandi. Elle montre que, si l'objectif alimentaire premier est l'activation des circuits dopaminergiques de la récompense, avec le temps, quelque chose se détraque.
Eric Stice et son épuique texane, à Austin, constatent en effet que le nombre de récepteurs de la récompense du sujet obèse diminue avec le temps. Il doit donc manger davantage pour obtenir un plaisir, qui, lui aussi, s'efface. Malheureusement, plus il dévore et plus ses récepteurs se raréfient. Il s'empiffre donc davantage. Le cercle vicieux de la dépendance est mis en place.
C'est donc l'IRMf qui a révélé ce mécanisme pervers. Elle a été réalisée à l'enrôlement de volontaires et s'est focalisée sur le striatum dorsal. Il s'agissait de l'activer en buvant un milk-shake au chocolat (comparé à une boisson insipide). Puis l'IMC des participants a été suivi pendant 6 mois, au terme desquels était réalisée une nouvelle IRM.
Le jugement est sans appel. Par rapport à la 1ère IRMf, ceux qui avaient pris plus de poids avaient aussi une moindre activation des circuits de la récompense lors de la dégustation du milk-shake attendu. (Quotidien du médecin, n° 8834)
Et celle-là, elle a mangé trop d'fromage ?...
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lundi, 25 octobre 2010
Cerveau
La grosse tête des mamans
La surprise est de taille. Au nombre des modifications que la maternité crée chez la femme, il en est de bonnes. Puisqu'il faut ajouter dorénavant l'augmentation du volume... du cerveau. Ce que viennent de découvrir les chercheurs américains de l'équipe de Pilyoung Kim. Mieux encore. Plus la jeune maman s'extasie, s'enthousiasme devant son nouveau-né et plus le développement de la matière grise se fait intense.
Attention, préviennent les chercheurs, pas de fantasmes ! L'IRM montre que le gain, s'il est réel, demeure faible, et se fait dans les régions impliquées dans la motivation maternelle (hypothalamus), le traitement de l'émotion et de la récompense (substance noire et amygdale), l'intégration sensorielle (lobe pariétal), le raisonnement et le jugement (cortex préfrontal). Ce qui n'est déjà pas mal.
L'enquête a été menée chez 19 jeunes mamans de 33 ans ou plus, toutes allaitantes et indemnes de dépression post-partum. Une IRM était réalisée de 2 à 4 semaines avant la naissance et de 3 à 4 mois après.
Des explications sont possibles. Le remodelage cérébral pourrait être la conséquence des afflux hormonaux. Ou bien encore la conséquence d'intenses informations sensorio-tactiles qui stimulent les aires cérébrales orchestrant le répertoire nouveau des intéractions avec un bébé. (Quotidien du médecin, n° 8843)
C'est tout de suite plus clair !!!
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dimanche, 19 septembre 2010
Fesses ou Bide
Des fesses plutôt que du bidon
Grosses fesses ou p'tit bidon ? La question est sérieusement débattue dans le mensuel << Avantage >>. Sans conteste, le coeur préfère les fesses. << Elles contiennent des molécules anti-inflammatoires qui empêchent les artères de se boucher >>, assure le magazine. Pour la mémoire, avantage au bidon. << Plus on est enrobé, plus on risque de zapper ses souvenirs >>, résume le mensuel. Les cellules graisseuses du postérieur pourraient favoriser la formation des plaques de la maladie d'Alzheimer. Alors, comment les départager ? Réponse avec les chercheurs de l'université de Harvard, qui ont montré que les silhouettes en forme de poire, avec ses capitons des hanches jusqu'aux cuisses, semblaient davantage épargnées par le diabète de type 2 que celles en forme de pomme (plutôt ronde du haut). (Quotidien du médecin n° 8816)
Pomme ou Poire ???
V E N I S E... J - 7
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mercredi, 15 septembre 2010
Zoonoses
Préventions et contrôles
Une préoccupation de + en + grande
"Selon l'OMS et le Centre Européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), plus de 50 pathogènes nouveaux ont été identifiés chez l'homme depuis 30 ans. Environ 60% de ces pathogènes sont à l'origine de zoonoses. Du fait de leur pouvoir pathogène pour l'homme et de la diversité des moyens de diffusion qui peut en faire un problème à l'échelle mondiale, une trentaine d'espèces bactériennes et à peu près autant de familles de virus responsables de zoonoses font l'objet d'une surveillance médicale et sanitaire attentive." (Quotidien du médecin n° 8814)
Voici la liste de certaines de ces maladies :
- Borréliose de Lyme (la plus répandue)
- Leishmanioses
- Fièvre charbonneuse
- Tuberculose bovine
- Psittacose
- Hépatite E
- Echinococcose alvéolaire
Si après ça vous dormez, c'est pas normal !!!
V E N I S E... J - 11
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lundi, 05 juillet 2010
Vitamine D
Répulsif à virus
Ce pourrait être l'une des explications. Les infections rhino-pharyngées sont connues pour se transmettre très volontiers lors des rassemblements humains (lieu de travail ou de divertissement...). Mais pourquoi avec prédilection en automne-hiver? Un élément de réponse est donné par l'équipe américaine (Greenwich hospital et Yale University) de James R.Sabetta : la vitamine D.
Ces médecins ont eu l'idée de rechercher un lien entre le taux sanguin de la vitamine, en automne-hiver, et le risque respiratoire. Une étude en double aveugle a été menée auprès de 198 adultes sains au cours de ces saisons froides 2009-2010. Des dosages ont été réalisés mensuellement, ainsi qu'un <<livre de bord>> détaillé de la moindre infection ORL ou broncho-pulmonaire.
La corrélation se fait d'elle même. Sur les 18 participants dont la 25-(OH)-vitamine D s'est maintenue au moins à 38 ng/ml, le taux d'infections virales a été de 16,6% (3 cas). Chez les 180 autres, 45% (81 personnes) ont été atteints. Cerise sur le gâteau, les taux les plus élevés étaient associés à une infection plus courte.
De là à proposer une supplémentation en vitamine D pour atteindre les 38 ng/ml fatidiques, il n'y a qu'un pas. Que les auteurs ne franchissent pas. Un tel conseil requiert validation par des études dédiées. (Quotidien du Médecin, n°8797)
Pourquoi on perd son temps à faire un article, alors ???
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vendredi, 02 juillet 2010
IRM
PREUVE D'AMOUR
Dans la relation amoureuse, rien ne sera jamais plus comme avant ! Lorsque, éperdument amoureux, vous déclarerez votre flamme éternelle à l'élu(e) de votre coeur, ne vous étonnez pas d'entendre : <<Prouve-le ! Montre-moi ton IRM ! >>
La faute en revient à des chercheurs sino-américains qui voulaient contrôler si, entre Occidentaux et Asiatiques, l'amour avait la même expression neurobiologique. Pour cela, ils ont eu recours à l'IRM fonctionnelle. Les résultats étaient déjà acquis chez les Américains. Il fallait les opposer à ceux de 18 étudiants chinois <<fous d'amour>>.
D'un côté ou de l'autre du Pacifique, les photos de l'être aimé <<allument>> le même système dopaminergique de la motivation et de la récompense... proche de celui de la dépendance aux drogues. Moins poétiquement, l'aire tegmentale ventrale et le noyau caudé. Puis les chercheurs ont eu l'idée de suivre ces amoureux pendant 18 mois. C'est ainsi qu'est né un critère IRMf prédictif d'une flamme persistante. Les relations les plus satisfaisantes, les plus profondes, ont été constatées chez ceux qui, auparavant, avaient allumé, en plus, des aires de la récompense et des sensations agréables (circonvolution frontale supérieure et cortex ventromédian).
Romantique, non ? (Quotidien du médecin, n°8785)
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vendredi, 21 mai 2010
Étude
L'ENVIE
L'envie alimentaire, compulsion à manger un aliment spécifique, est différente de la faim, que tout aliment arrive à satisfaire. Des individus, par exemple, ont une compulsion à consommer des chips au goût pizza, ou de la crème aux marrons glacés (Ahhhh, beurkkkkk). Chez certains, ces compulsions peuvent occasionner des épisodes de boulimie, avec le risque d'obésité et de trouble des comportements alimentaires.
L'image mentale de l'aliment est une composante clé de l'envie alimentaire. Le sujet perçoit mentalement une image vive de son aliment, ce qui a pour résultat de capturer ses ressources cognitives et d'obérer (Vous irez voir sur google la définition, moi j'ai appris un mot) son fonctionnement cérébral. Des volontaires qui ont une compulsion pour le chocolat résolvent bien plus lentement un problème mathématique et se remémorent moins de mots à retrouver que des témoins (Ahhh, c'est pour ça...).
On peut utiliser des tâches cognitives pour réduire les envies compulsionnelles alimentaires. Des individus souffrant d'envie alimentaire ont été soulagés en apprenant à remplacer l'image de l'aliment par autre chose (un arc-en-ciel, un paysage...) et à imaginer une autre odeur (eucalyptus...). Selon les auteurs, << s'engager dans une tâche visuelle simple, consistant même à regarder des tâches noires et blanches sur un écran, pourrait être une méthode prometteuse pour aborder les envies alimentaires, voire même des addictions à d'autres substances (alcool...)Quotidien du médecin, n°8774). >>. (
Il me connait mal celui-là, vraiment n'importe quoi
Je suis addicte au chocolat et c'est pas près de changer !!!
V E N I S E... J - 2
22:00 Publié dans Presse Médicale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : envie, plaisir, quotidien du medecin, étude, compulsion | Facebook | | |