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mardi, 27 septembre 2011

Compulsion

En France, l'utilisation du téléphone au volant est en cause dans 1 accident sur 10. C'est pourquoi le gouvernement a durci les sanctions, en mai dernier : 3 points de permis en moins au lieu de 2 si l'on tient l'appareil en main ou si l'on a un écran de mobile dans le champ de vision, et, dans ce dernier cas, une amende de 500 euros contre 135 auparavant. Des << solutions techniques >> sont en outre à l'étude avec les fabricants pour permettre de limiter les conversations téléphoniques du conducteur.

La répression est-elle efficace ? Des chercheurs de l'université de l'Arkansas estiment, après une enquête en ligne à laquelle ont participé 451 personnes, que les pouvoirs publics, en l'occurence américains, ne sont pas forcément sur la bonne voie. Car, disent-ils, se servir du téléphone mobile en conduisant relève davantage du stress et de l'anxiété que de la recherche de plaisir, c'est-à-dire plutôt du trouble obsessionnel compulsif que de l'addiction. Or, comme l'on sait, les 2 pathologies ne répondent pas aux mêmes prises en charge. L'étude montre que le risque est bien plus lié à la réponse aux messages écrits qu'à l'envoi de ceux-ci, relèvent les auteurs à l'appui de leur thèse. Et d'expliquer que le mobile induit un sentiment de responsabilité permanente vis-à-vis du milieu professionnel et de la famille, qui incite à compulser frénétiquement ses messages et à vouloir y répondre en urgence.

Que faire, alors ? Informer les utilisateurs de cet aspect du danger et, peut-être, attribuer différentes sonneries ou alertes aux divers réseaux (travail, famille, amis) pour diminuer la pression. Sans aller jusqu'à recourir aux traitements des TOC (Quotidien du médecin, n° 9005)

 

Pour les sonneries,

Moi, y a longtemps que c'est fait,

J'ai pas attendu qu'on me le dise !!!

vendredi, 21 mai 2010

Étude

L'ENVIE

 

L'envie alimentaire, compulsion à manger un aliment spécifique, est différente de la faim, que tout aliment arrive à satisfaire. Des individus, par exemple, ont une compulsion à consommer des chips au goût pizza, ou de la crème aux marrons glacés (Ahhhh, beurkkkkk). Chez certains, ces compulsions peuvent occasionner des épisodes de boulimie, avec le risque d'obésité et de trouble des comportements alimentaires.

L'image mentale de l'aliment est une composante clé de l'envie alimentaire. Le sujet perçoit mentalement une image vive de son aliment, ce qui a pour résultat de capturer ses ressources cognitives et d'obérer (Vous irez voir sur google la définition, moi j'ai appris un mot) son fonctionnement cérébral. Des volontaires qui ont une compulsion pour le chocolat résolvent bien plus lentement un problème mathématique et se remémorent moins de mots à retrouver que des témoins (Ahhh, c'est pour ça...).

On peut utiliser des tâches cognitives pour réduire les envies compulsionnelles alimentaires. Des individus souffrant d'envie alimentaire ont été soulagés en apprenant à remplacer l'image de l'aliment par autre chose (un arc-en-ciel, un paysage...) et à imaginer une autre odeur (eucalyptus...). Selon les auteurs, << s'engager dans une tâche visuelle simple, consistant même à regarder des tâches noires et blanches sur un écran, pourrait être une méthode prometteuse pour aborder les envies alimentaires, voire même des addictions à d'autres substances (alcool...)Quotidien du médecin, n°8774). >>. (

Il me connait mal celui-là, vraiment n'importe quoi

Je suis addicte au chocolat et c'est pas près de changer !!!


V E N I S E... J - 2