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mercredi, 07 décembre 2011

Boire ?

Un verre par jour

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Un verre par jour, à l'extrême rigueur deux. Surtout pas plus. Mais pas moins non plus. Sous peine pour les femmes, de vieillir en plus mauvaise santé. C'est la précieuse cohorte des infirmières américaines (plus de 120 000 membres, une recherche lancée en 1976) qui apporte à celles qui ne dédaignent pas le vin ou l'alcool cet intéressant encouragement à consommer avec modération.

L'étude, conduite par l'endocrinologue Qi Sun (École de santé publique de Harvard et hôpital Brigham et des femmes de Boston), est publiée cette semaine dans <<PLoS Medicine>>. Les femmes qui ont bu de 5 à 15g d'alcool par jour (entre 1/3 et 1 verre par jour) à l'âge mûr ont environ 20% de chances supplémentaires d'être en bonne santé après 70 ans que les abstinentes. Et la régularité paie : comparées aux non-buveuses, celles qui boivent de 5 à 7 jour par semaine ont 50% de chances de plus de bien se porter quand elles seront vieilles, alors que les chances sont égales pour celles qui ne s'accordent un verre qu'1 ou 2 jours sur 7.

Bien que l'étude ne puisse être extrapolée aux hommes, elle conforte, selon les auteurs, les recommandations récentes du ministère américain de l'Agriculture : jusqu'à 1 verre d'alcool par jour pour les femmes et 2 par jour pour les hommes peuvent avoir des bénéfices pour la santé. Beaucoup ne demandent qu'à le croire. (Quotidien du médecin, n° 9000)

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Allez, je commence tout de suite...

vendredi, 11 février 2011

Belles Italiennes

<< Si l'on regarde les Scandinaves, les Allemandes ou les Ukrainiennes, elles sont magnifiques à 18/20 ans, mais après elles se laissent aller et à 35 ans elles sont déjà décaties. >>

Alors que, quand on croise des Italiennes, impossible de faire la différence entre celles de 40 ans et celles de 60/65 ans ou entre celles de 30 et celles de 40/45 ans. C'est Pietro Migliaccio, président de la Société italienne des sciences de l'alimentation, qui le dit en commentant pour l'AFP les résultats d'une étude publiée dans << The Lancet >> (4 février) sur l'évolution des indices de masse corporelle depuis 1980 dans le monde. Et de vanter la beauté de ses compatriotes et leur souci de leur silhouette et de leur santé.

Les Italiennes sont les seules femmes d'Europe occidentale à être plus minces aujourd'hui qu'en 1980 (IMC passé de 25,2 à 24,8). C'est aussi, explique le spécialiste, qu'elles sont plus grandes. Alors que la taille moyenne était de 1,60/1,62m, l'Italie est << capable aujourd'hui d'avoir des équipes de basket et de volley-ball >>.

Maria Rosario D'Isanto, biologiste nutritionniste, met cette évolution sur le compte de changements culturels et sociologiques. Les critères ne sont plus les mêmes, on ne se réfère plus à Sofia Loren ou Gina Lollobrigida, mais plutôt aux mannequins filiformes. Et, surtout, on revient au régime méditerranéen, à base d'huile d'olive et riches en fibres. Quid des Française ? Elles figurent parmi les Européennes qui ont réussi à maintenir leur IMC à travers les décennies, et justement il est, à l'égal des Italiennes, à 24,8 (24,7 en 1980). Tandis que les Français sont champions d'Europe à 25 (Quotidien du médecin, n° 8901)

 

quotidien du medecin,italienne,italie,étude

Pour la Rouge : Taper 1 - Pour la Gauche : Taper 2...

jeudi, 23 décembre 2010

Vodka

LES PIEDS DANS LA VODKA

Au Danemark, il semble exister un bien curieux phénomène de capillarité, rencontré nulle part ailleurs au monde. Une légende urbaine chez les descendants des vikings propage en effet l'idée qu'il est possible de s'enivrer... par les pieds. Qu'à cela ne tienne, le Dr Peter Kristensen et 2 confrères hospitaliers de Hillerod, ont voulu en avoir le coeur net. Leur étude fraîche comme le vent du nord a alors commencé par un bain de pieds de 3 heures dans de la vodka. Pour finir bien au chaud dans nos boîtes aux lettres dans l'édition spécial Noël du << British Médical Journal >>.

Pour les besoins de cette mission périlleuse et n'écoutant que leur courage, << 3 adultes en bonne santé ont accepté de participer >> (les auteurs). << Aucun ne faisait parti des Alcooliques Anonymes ni n'avait causé d'accident grave ou embarrassant suite à une consommation d'alcool dans la semaine précédente. >> En doutiez-vous, leur alcoolémie mesurée par un cathéter veineux est restée indétectable tout au long de l'expérience. C'est à peine si leur comportement s'est déridé après 30 minutes passées les pieds trempés dans la vodka. L'envie d'engager la conversation avec leur voisin de bassine s'est nettement précisée, à peu près au moment où leur assurance commençait à fléchir. L'histoire ne dit pas ce qu'il est advenu de la bassine et de son contenu. prochaine étude, devient-on tout rouge en trempant ses pieds dans du jus de betterave... (Quotidien du médecin, n° 8878)

La science va avancer avec ce genre d'études !!!

lundi, 13 décembre 2010

Chocolat

Dégustation fictive

Évidemment, la vue d'un chocolat en fait saliver plus d'un, qui est tenté de mettre à exécution immédiatement son projet de dégustation. Mais lorsque l'imagination s'en mêle, il en va à l'inverse. En incitant des volontaires à s'imaginer la dégustation de chocolats, de manière réaliste et détaillée, étape par étape (croquer, mastiquer, avaler...), on s'aperçoit qu'ils ont ensuite tendance à manger moins, une fois mis devant une grande coupe de chocolats. (C'est parce qu'ils n'ont pas fait l'essai avec moi !...)

<< Ce type de réponse atténuée à un stimulis répété est connu sous le terme d'habituation >>, expliquent Morewedge et Coll. (Pittsburgh). Ces chercheurs ont utilisé le fromage et les chocolats chez des volontaires pour montrer que le simple fait d'imaginer leur consommation suffit à provoquer une habituation à ces aliments. Les sujets s'étant imaginés de manière réitérée entrain de manger de grandes quantités de nourriture en ont ensuite beaucoup moins avalé comparativement à des sujets qui avaient été tenus d'imaginer une tout autre tâche. Ces résultats ont une gamme d'applications potentielles, de la réduction de la consommation d'aliments aux comportements addictifs. Des études sont lancées par ces chercheurs dans différents domaines, notamment dans le tabagisme. (Quotidien du médecin, n° 8875)

Je préfère la tablette, de droite !...

vendredi, 05 novembre 2010

Pastèque

Sous tension

 

Quel dommage que la pastèque ne fasse pas partie de l'alimentation de base en France ! Le nombre d'hypertendus s'en trouverait diminué... Si l'étude menée à l'université de Floride dit vrai. 2 médecins, Arturo Figueroa et Bahram H. Armandji, ont testé sur neuf sujets pré-hypertendus, âgés de 51 à 57 ans, 6 grammes par jour d'acides aminés extraits de la pastèque : L-citrulline, pendant 6 semaines.

Chez ces volontaires, ils ont constaté une amélioration de la fonction artérielle avec baisse de la pression artérielle. Les auteurs y voient l'effet vasodilatateur de ce qu'ils appellent une << nourriture fonctionnelle >>. La pastèque constitue la source naturelle la plus importante de L-citrulline, indispensable à la formation de monoxyde d'azote nécessaire à la régulation de la pression artérielle.

Puisque la L-citrulline est métabolisée en L-arginine, pourquoi ne pas administrer la seconde d'emblée ? Parce qu'elle est mal tolérée, objecte l'équipe. Pas de problème de tolérance avec la pastèque. De plus, riche en vitamines A et B6, en fibres, en potassium et lycophène, elle constitue un puissant anti-oxydant.

Pour ceux qui n'ont pas accès à leur pastèque quotidienne, les Américains précisent que la L-citrulline existe en comprimés. (Quotidien du médecin, n° 8841)

 

Ça vous fait pas envie ?...

lundi, 25 octobre 2010

Cerveau

La grosse tête des mamans

 

La surprise est de taille. Au nombre des modifications que la maternité crée chez la femme, il en est de bonnes. Puisqu'il faut ajouter dorénavant l'augmentation du volume... du cerveau. Ce que viennent de découvrir les chercheurs américains de l'équipe de Pilyoung Kim. Mieux encore. Plus la jeune maman s'extasie, s'enthousiasme devant son nouveau-né et plus le développement de la matière grise se fait intense.

Attention, préviennent les chercheurs, pas de fantasmes ! L'IRM montre que le gain, s'il est réel, demeure faible, et se fait dans les régions impliquées dans la motivation maternelle (hypothalamus), le traitement de l'émotion et de la récompense (substance noire et amygdale), l'intégration sensorielle (lobe pariétal), le raisonnement et le jugement (cortex préfrontal). Ce qui n'est déjà pas mal.

L'enquête a été menée chez 19 jeunes mamans de 33 ans ou plus, toutes allaitantes et indemnes de dépression post-partum. Une IRM était réalisée de 2 à 4 semaines avant la naissance et de 3 à 4 mois après.

Des explications sont possibles. Le remodelage cérébral pourrait être la conséquence des afflux hormonaux. Ou bien encore la conséquence d'intenses informations sensorio-tactiles qui stimulent les aires cérébrales orchestrant le répertoire nouveau des intéractions avec un bébé. (Quotidien du médecin, n° 8843)

 

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C'est tout de suite plus clair !!!

vendredi, 21 mai 2010

Étude

L'ENVIE

 

L'envie alimentaire, compulsion à manger un aliment spécifique, est différente de la faim, que tout aliment arrive à satisfaire. Des individus, par exemple, ont une compulsion à consommer des chips au goût pizza, ou de la crème aux marrons glacés (Ahhhh, beurkkkkk). Chez certains, ces compulsions peuvent occasionner des épisodes de boulimie, avec le risque d'obésité et de trouble des comportements alimentaires.

L'image mentale de l'aliment est une composante clé de l'envie alimentaire. Le sujet perçoit mentalement une image vive de son aliment, ce qui a pour résultat de capturer ses ressources cognitives et d'obérer (Vous irez voir sur google la définition, moi j'ai appris un mot) son fonctionnement cérébral. Des volontaires qui ont une compulsion pour le chocolat résolvent bien plus lentement un problème mathématique et se remémorent moins de mots à retrouver que des témoins (Ahhh, c'est pour ça...).

On peut utiliser des tâches cognitives pour réduire les envies compulsionnelles alimentaires. Des individus souffrant d'envie alimentaire ont été soulagés en apprenant à remplacer l'image de l'aliment par autre chose (un arc-en-ciel, un paysage...) et à imaginer une autre odeur (eucalyptus...). Selon les auteurs, << s'engager dans une tâche visuelle simple, consistant même à regarder des tâches noires et blanches sur un écran, pourrait être une méthode prometteuse pour aborder les envies alimentaires, voire même des addictions à d'autres substances (alcool...)Quotidien du médecin, n°8774). >>. (

Il me connait mal celui-là, vraiment n'importe quoi

Je suis addicte au chocolat et c'est pas près de changer !!!


V E N I S E... J - 2

samedi, 17 mai 2008

Mauvais Exemple

"REGARDE  QUI  SE  DOPE"
 
Un article de "Nature" (10 avril) feint de s'étonner des résultats d'une enquête menée en ligne auprès de ses lecteurs (1.400 personnes de 60 pays y ont répondu).
20% des checheurs avouent utiliser des dopants cérébraux, notamment pour améliorer leur concentration, et, parmi eux, 60% le font chaque jour ou au moins une fois par semaine.
Interrogés plus spécifiquement sur 3 produits, 62% des "dopés" recourent au Méthylphénidate (Ritaline, prescrit pour le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité chez l'enfant de plus de 6 ans), 44% au Modafinil (indiqué pour la narcolepsie et l'hypersomnie) et 15% des bêtabloquants.
Les scientifiques s'approvisionnent sur Internet dans un tiers des cas, sinon dans les pharmacies ou sur prescription, sans que l'on sache s'il s'agit d'ordonnances les concernant directement.
Même à ceux qui ne recourent pas à cette forme de dopage, il paraît souvent justifiable : 80% des répondants à l'enquête pensent que des adultes en bonne santé doivent pouvoir prendre des produits s'ils le souhaitent, et 69% seraient prêts à risquer de légers effets secondaires en y recourant eux-mêmes. Mais, bien sûr, disent-ils à 86%, il faut interdire de tels produits aux moins de 16 ans.
"Nature" cite des justifications "inquiétantes" de checheurs. Ne résistons pas à rapporter celle-ci, venue des Etats-Unis : "En tant que profesionnel, il est de mon devoir d'utiliser mes capacités pour le plus grand bénéfice de l'humanité. Si les stimulants peuvent y contribuer, il est de mon devoir d'en utiliser."
(Le Quotidien du Médecin n°8357, l'histoire du jour)
 
Demain, je cours un 12 km, finalement, j'vais peut-être me prendre une p'tite dose....