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samedi, 17 mai 2008

Mauvais Exemple

"REGARDE  QUI  SE  DOPE"
 
Un article de "Nature" (10 avril) feint de s'étonner des résultats d'une enquête menée en ligne auprès de ses lecteurs (1.400 personnes de 60 pays y ont répondu).
20% des checheurs avouent utiliser des dopants cérébraux, notamment pour améliorer leur concentration, et, parmi eux, 60% le font chaque jour ou au moins une fois par semaine.
Interrogés plus spécifiquement sur 3 produits, 62% des "dopés" recourent au Méthylphénidate (Ritaline, prescrit pour le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité chez l'enfant de plus de 6 ans), 44% au Modafinil (indiqué pour la narcolepsie et l'hypersomnie) et 15% des bêtabloquants.
Les scientifiques s'approvisionnent sur Internet dans un tiers des cas, sinon dans les pharmacies ou sur prescription, sans que l'on sache s'il s'agit d'ordonnances les concernant directement.
Même à ceux qui ne recourent pas à cette forme de dopage, il paraît souvent justifiable : 80% des répondants à l'enquête pensent que des adultes en bonne santé doivent pouvoir prendre des produits s'ils le souhaitent, et 69% seraient prêts à risquer de légers effets secondaires en y recourant eux-mêmes. Mais, bien sûr, disent-ils à 86%, il faut interdire de tels produits aux moins de 16 ans.
"Nature" cite des justifications "inquiétantes" de checheurs. Ne résistons pas à rapporter celle-ci, venue des Etats-Unis : "En tant que profesionnel, il est de mon devoir d'utiliser mes capacités pour le plus grand bénéfice de l'humanité. Si les stimulants peuvent y contribuer, il est de mon devoir d'en utiliser."
(Le Quotidien du Médecin n°8357, l'histoire du jour)
 
Demain, je cours un 12 km, finalement, j'vais peut-être me prendre une p'tite dose....
 

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