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samedi, 05 novembre 2011

Maigrir

UN  PASS  POUR  MAIGRIR

Dépenser maintenant pour économiser plus tard. C'est la pari qu'a pris l'Angleterre, en avril 2006, en offrant un pass gratuit pour les autobus à ses résidents de plus de 60 ans. Coût de l'opération pour les quelques 11 millions de personnes concernées : l'équivalent d'un million d'euros, en 2009.

Quel était l'objectif de cet investissement considérable ? Faire bouger ces séniors, dont 70% sont, au moins, en surcharge pondérale passé 65 ans. Et donc à long terme diminuer les conséquences délétères sur la santé de ces kilos excédentaires.

Le pari est gagné tout au moins pour sa 1ère étape. Tout en se référant à des données remontant à 2004, Elizabeth Webb et Coll. (Londres) ont tout d'abord constaté que gratuité induit utilisation. Parmi les plus de 60 ans, ils étaient 56% à payer un ticket de bus auparavant, il sont maintenant 76% à circuler gratis.

Et la conséquence attendue est arrivée. Voyager en bus signifie aussi se déplacer à pied, bouger. L'incitation à la dépense physique a entraîné un moindre risque de devenir obèse par rapport à ceux qui ont continué à négliger l'autobus. Mais les auteurs remarquent aussi que les utilisateurs étaient aussi moins souvent porteurs de kilos excessifs que les autres.

Attendons le retour sur investissement avec la baisse des complications. (Quotidien du médecin, n° 9004)

 

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Ah, pas mal le pass "minceur" ;o)

samedi, 25 avril 2009

Suite...

Le devoir d'être mince

Mise au point : Les filles, inutile de me faire un kaka nerveux et de se sentir visées parce que je parle de gros. Il va de soi que cet article vise ces Messieurs bedonnants et gras du bide. Merci.

Haro sur les obèses ! Ils constituent une menace pour l'avenir de la planète. Le Dr Phil Edwards et le Pr Ian Roberts (London School of Hygiène and Tropical Médecine) ne le disent pas en ces termes mais la condamnation n'en est pas moins formelle.

Dans une étude publiée par l'<<International Journal of Epidémiology>> (20 avril), ils mesurent les impacts respectifs des minces (la population du Vietnam) et des gros (un pays qui compte 40% d'obèses comme les Etats-Unis). Les premiers consommeront près de 20% de nourriture en moins et produiront beaucoup moins de gaz à effet de serre. Les émissions liées au transport seront aussi moindre : un milliard de minces émettront 1 milliard de tonnes de CO2 en moins par an qu'une population équivalente de personnes en surpoids.

Plus on est gros, plus on a du mal à se mouvoir et plus on est dépendant des voitures, insistent les auteurs. Et de conclure : <<Nous devons faire beaucoup plus pour renverser la tendance générale vers l'obésité et reconnaître que c'est un facteur clé dans la bataille pour réduire les émissions et ralentir le changement climatique>>.

Là où la dictature esthétique de la minceur a échoué, l'argument écologique réussira t-il ? Il est à craindre que non. Autant pour la santé des humains d'aujourd'hui que pour celle de la Terre de demain. (Quotidien du médecin n° 8554)

Finalement, il n'y a pas ques les vaches,

qui détruisent la couche ozone...

vendredi, 24 avril 2009

En bref

10 à 20 ans de vie en moins

pour les obèses sévères

Selon une étude menée par la Cass Business School (Londres), un homme jeune (non fumeur) souffrant d'obésité sévère (IMC > 40) et ayant un rapport taille/hanche (RTH) > 0,74 perdrait une dizaine d'années d'espérance de vie (voire jusqu'à 20 ans !), par rapport à un homme aux mesures optimales. Et une femme de 30 ans avec un IMC de 45 et un RTH > 0,8 perdrait jusqu'à 13 ans. Les sujets modérément obèses sont aussi concernés : un homme de 30 ans avec un IMC de 34 vivrait 4 ans de moins; une femme, 2 ans de moins. (Impact médecine n°274)

Ca, c'est pour vous préparez, la suite demain...

vendredi, 27 mars 2009

En bref

Faire bouger les sujets en surpoids

Confirmation. Les sujets obèses sédentaires qui se lancent dans des excercices sportifs d'endurance et aérobiques améliorent leur forme physique et leur insulinorésistance. (Quotidien du médecin n° 8499)

Allez les gros, on s'bouge !!!

mardi, 10 mars 2009

Etude

Poignée d'amour à couper le souffle

C'est vrai, certaines (ou certains) les trouvent rassurantes, attendrissantes, voire douillettes, pourtant les <<poignées d'amour>> n'annoncent plutôt rien de bon. Citons en vrac : diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires, syndrome métabolique... Eh bien ! des chercheurs français viennent encore assombrir le tableau, en y ajoutant la fonction respiratoire.

Nathalie Léone et son équipe INSERM n'ont pas ménagé leur peine. Ils ont pris en compte les données de plus de 120 000 personnes vues pour des bilans de santé en région parisienne. En associant les résultats des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) et le périmètre abdominal, ils ont constaté une relation. Un tour de taille supérieur à 1 m chez les hommes et à 87,5 cm chez les femmes est associé à une détérioration de ces paramètres respiratoires. D'aucuns pourraient évoquer l'influence d'autres facteurs. Il n'en est rien, le lien persiste après ajustement selon  l'âge, le sexe, le tabagisme, l'activité physique, la consommation d'alcool, l'IMC...

Restera à déterminer si cette graisse abdominale agit de façon mécanique sur les poumons ou par des phénomènes inflammatoires systématiques. (Quotidien du médecin n° 8526)

Au secours, j'en veux pas !!!