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mercredi, 25 juin 2008

Spécial "Hommes"

4  HOMMES  POUR  1  FEMME
 
Les conduites à risques sont surtout masculines.
 
Plus d'1/4 des décès renvoient à des conduites à risque qui mettent en scène près de 4 hommes pour 1 femme. Des morts prématurés évitables qui touchent souvent des personnes vivants dans des milieux sociaux défavorisés et/ou ayant du mal à trouver leurs marques, d'où les difficultés de la prévention.
 
Elle a 11 ans, lui le même âge. Le garçon est au guidon d'une bicyclette, sa copine sur le porte-bagage. Voyant arriver à grande vitesse la route principale, elle saute sur le bas-côté au prix de quelques égratignures. Son camarade casse-cou meurt sur le coup, écrasé par une voiture au carrefour. Ce fait divers illustre le goût du mâle à faire un pied de nez au danger, ou tout simplement le mâlin. Cela commencerait dès la table à langer, d'où tomberait le garçon plus fréquemment que la fille... Une chose est sûre, dans les services d'urgence pédiatrique, il y a plus de garçons...
(Quotidien du médecin n° 8395)
 
 Et voilà, depuis sa naissance, le mâle cherche toujours à se faire remarquer !!!!!!
 
P. S. : Un homme pourrait-il m'expliquer ce que fait la Turquie dans l'Euro 2008 ???
 
La Turquie c'est pas en Europe ??? je crois avoir appris ça en primaire...
 

lundi, 23 juin 2008

Spécial "Hommes"

BATAILLE  PRÉHISTORIQUE
 
À Talheim, en Allemagne, on a découvert en 1987 dans une tombe collective 34 squelettes datant d'environ 5 000 ans avant notre ère, avec des traces de blessures mortelles infligées à la tête avec des haches de pierre. L'examen des dents grâce au strontium permet non seulement de dater les squelettes, mais aussi de localiser leur lieu de vie quand il est différent de celui de sépulture.
C'est ainsi que l'équipe d'Alex Bentley, de l'université de Durham, en Grande-Bretagne, a pu, à l'aide aussi de la génétique, déterminer que le groupe local ne comprenait que des hommes et des enfants, tandis que des femmes figuraient parmi les victimes "étrangères".
La capture des femmes locales auraient ainsi été le motif principal de l'attaque. On pensait jusqu'alors que les causes de ces premières guerres néolithique en Europe occidentale étaient les ressources alimentaires ou le besoin d'étendre son territoire en raison de la croissance de la population.
Avec cette dernière étude, les anthropologues affirment démontrer, pour la première fois, que les femmes étaient l'enjeu des combats entre tribus rivales dès les temps préhistoriques. Seuls des chercheurs soucieux de la plus haute rigueur scientifique peuvent s'en étonner.
 
Les hommes se battant pour conquérir les femmes, quelles que soient les armes, cela a toujours existé, nul n'en doute !!!...
(Quotidien du médecin n° 8395, l'histoire du jour)
 
Et bien voilà, encore une preuve que nous "tournons la tête" à ces messieurs, prêts à s'entretuer pour nos corps et nos formes.....
 
 
 
 

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jeudi, 19 juin 2008

Spécial "Hommes"

LE  GOÛT  DU  RISQUE
 
Parmi les décès liés à des conduites à risque (tabac, alcool, violences, accidents, drogue, suicides, IST, mauvaise alimentation), donc évitables au moins partiellement, les hommes sont largement majoritaires.
Face à ce goût du risque plutôt masculin, que les psy attachent à l'affirmation de la virilité, la prévention peut être un casse-tête !!!
 (Quotidien du médevin n° 8395
 
Voilà le thème est lancé, je compte sur vous, surtout Messieurs... pour apporter de l'eau à mon moulin et me prouver le contraire...
(Plusieurs articles vont suivre...)

mardi, 17 juin 2008

Cigarette

A  BOUT  DE  SOUFFLE...
 
Birmingham, en Grande-Bretagne. Un étudiant en médecine de 5ème année est en stage chez un généraliste (Tiens, chez mon toubib aussi, il y a un stagiaire).
Il reçoit un homme atteint de BPCO qui vient pour le renouvellement de son ordonnance de produits inhalés. Consciencieusement, selon les recommandations officielles sur la prise en charge des maladies pulmonaires chroniques stables, il saisit l'occasion pour lui demander s'il a arrêté de fumer.
"Je n'ai pas fumer depuis 5 jours", lui répond l'homme.
"Excellent, se dit l'étudiant, il a fait le 1er pas et, avec quelques encouragements et des substituts nicotiniques, on va pouvoir l'aider à poursuivre."
Mais voilà : lorsqu'il lui demande les motivations qui l'ont poussé à s'arrêter de fumer, le patient a une réponse inattendue : "Cela fait 5 jours que je suis à court de traitement et je respire tellement mal que je ne peux même pas fumer. C'est pour cela que j'ai besoin de produits inhalés."
Dès lors, quand l'étudiant lui demande ce que l'on peut faire pour qu'il s'arrête de fumer, la réponse est d'une logique implacable : "Arrêter mes produits inhalés." La consultation s'achève. Le généraliste renouvelle la prescription de médicaments inhalés.
"Inévitable mais pas satisfaisant, se dit l'étudiant. C'est comme si on lui avait fait une ordonnance de cigarettes."
(Quotidien du médecin n°8393, l'histoire du jour)
 
Ma question est donc : Doit-on refuser une ordonnance de Viagra pour éviter de b...??? 
 
 
 

samedi, 17 mai 2008

Mauvais Exemple

"REGARDE  QUI  SE  DOPE"
 
Un article de "Nature" (10 avril) feint de s'étonner des résultats d'une enquête menée en ligne auprès de ses lecteurs (1.400 personnes de 60 pays y ont répondu).
20% des checheurs avouent utiliser des dopants cérébraux, notamment pour améliorer leur concentration, et, parmi eux, 60% le font chaque jour ou au moins une fois par semaine.
Interrogés plus spécifiquement sur 3 produits, 62% des "dopés" recourent au Méthylphénidate (Ritaline, prescrit pour le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité chez l'enfant de plus de 6 ans), 44% au Modafinil (indiqué pour la narcolepsie et l'hypersomnie) et 15% des bêtabloquants.
Les scientifiques s'approvisionnent sur Internet dans un tiers des cas, sinon dans les pharmacies ou sur prescription, sans que l'on sache s'il s'agit d'ordonnances les concernant directement.
Même à ceux qui ne recourent pas à cette forme de dopage, il paraît souvent justifiable : 80% des répondants à l'enquête pensent que des adultes en bonne santé doivent pouvoir prendre des produits s'ils le souhaitent, et 69% seraient prêts à risquer de légers effets secondaires en y recourant eux-mêmes. Mais, bien sûr, disent-ils à 86%, il faut interdire de tels produits aux moins de 16 ans.
"Nature" cite des justifications "inquiétantes" de checheurs. Ne résistons pas à rapporter celle-ci, venue des Etats-Unis : "En tant que profesionnel, il est de mon devoir d'utiliser mes capacités pour le plus grand bénéfice de l'humanité. Si les stimulants peuvent y contribuer, il est de mon devoir d'en utiliser."
(Le Quotidien du Médecin n°8357, l'histoire du jour)
 
Demain, je cours un 12 km, finalement, j'vais peut-être me prendre une p'tite dose....
 

lundi, 12 mai 2008

Trop de femmes ???

EN  MÉDECINE ?
 
Y a t-il trop de filles parmi les étudiants en médecine ?
 
Le "British Médical Journal" (05 avril) n'hésite pas à poser la question. Et un chercheur de l'université d'Edimbourg, Brian McKinstry, n'hésite pas à répondre avec un oui franc et massif.
 Ses arguments contre une médecine qui se féminise, dans les pays anglos-saxons comme la France ?
Les femmes travaillent souvent à temps partiel, ne font pas d'heures supplémentaires, délaissent des spécialités comme la chirurgie, partent à la retraite plus tôt, voient moins de patients, publient moins lorsqu'elles font de la recherche. Bref, le rendement n'est pas ce qu'il devrait être.
Ce n'est pas que McKinstry en veuille aux femmes. mais tant que la société, qui leur attribue la part la plus grande dans la responsabilité des enfants, ne changera pas, dit-il, il faut un recrutement équilibré "dans le double intérêt de l'équité et de l'offre de soins".
 Le "BMJ" donne la parole à la défense en la personne de Jane Dacre, vide doyenne de la faculté des sciences biomédicales de Londres. Elle vante les résultats des femmes aux examens, leurs qualités psychologiques et leur engagement auprès des patients, pour le bénéfice de ces derniers. Elle relève qu'à l'heure de la nécessaire flexibilité de l'organisation du travail, la féminisation de la médecine est plutôt un atout. Un argument peut-être à double tranchant.
Dans un éditorial associé, le Pr Jenny Firth-Cozens (London Deanery) ajoute que si les hommes ont plus de rendement, cela est compensé par le fait que les femmes ont moins de plaintes de la part des patients et moins de procès.
L'honneur féminin est sauf.
(Le Quotidien du Médecin n° 8348, l'histoire du jour)
 
 Et vive la Médecine Féminime !!!
 
P. S. : Trouver 4 trèfles à 4 feuilles ne multiplient pas la chance par 4 mais, la divise par 4...

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jeudi, 08 mai 2008

Microbes

ELLES  SONT  PARTOUT !!!
 
Se laver les mains, c'est indispensable. Même les médecins ne le font pas assez, à en croire différentes études sur les infections nosocomiales. De là à se faire peur, dans la vie quotidienne, avec les millions de microbes avec lesquels nous sommes en contact...
Il y a quelques semaines, les magazines féminins et les médias audiovisuels se sont délectés de résultats de tests microbiologiques réalisés aux États-Unis sur des sacs à main, montrant la présence de bactéries en nombre. Ce qui n'a rien d'étonnant, a rappelé le Dr Gwenaëlle Roussey sur le site hoaxbuster.com (qui étudie les rumeurs et les canulars du net) : "Dès lors que nous ne vivons pas en milieu stérile, il y a forcément des bactéries sur tout ce qui nous entoure, sacs à main compris."
Cela ne décourage pas les traqueurs de bactéries. Un autre nid vient d'être débusqué par le magazine britanique "Which ? Computing" : le clavier d'ordinateur. Le microbiologiste chargé de se pencher sur 33 claviers sortis d'un bureau londonien typique en a trouvé 4 à risque pour la santé (Escherichia coli et/ou Staphylococcus auréus), dont un cinq fois plus sale qu'un siège de toilette examiné en même temps, avec des proportions de certaines bactéries dépassant 150 fois les normes et imposant sa mise hors d'état de nuire.
Selon l'enquête du magazine, une personne sur dix avoue ne jamais nettoyer son clavier et 46% le nettoient moins d'une fois par mois, sans compter les 20% qui négligent leur souris (Perso : là, je peux donner des noms...). Entre la phobie des microbes et la saleté, il y a sûrement un juste milieu...
(Le Quotidien du Médecin n°8365, l'histoire du jour)
 
Alors, à vos plumeaux !!! 
 

vendredi, 25 avril 2008

Syndrome...

LE  SYNDROME  SARKOZY
 
Non, le syndrome Sarkozy n'est pas une pathologie à base d'hypomanie.
 
C'est le nom donné par les Britanniques au besoin d'hommes d'âge mûr (quadras et quinquas), dotés d'une nouvelle compagne plus jeune qu'eux, de recourir au bistouri ou à la toxine botulique pour effacer des ans le désormais réparable (en partie) outrage.
Il y a quelques mois encore, on parlait d'effet Michael Douglas (que le mariage avec Catherine Zeta-Jones, 25 ans de moins, a transformé).
Mais la visite chez la reine de la 1ère dame française (accompagnée de son mari) a tellement impressionné les médias d'outre-Manche que le Harley Médical Group, qui possède un réseau de cliniques esthétiques, en fait un phénomène sociologique flirtant avec l'argument commercial.
Dans les derniers 6 mois, 5 200 hommes ont consulté l'un des établissements du groupe pour des procédures rajeunissantes : les demandes de Botox ont augmenté de 57% et celles de... "réduction mammaire" de 47%. Hausse également des réductions de double menton (44%), des microdermabrasions (43%) et de la chirurgie des paupières (25%). Les hommes constituent un cinquième de la clientèle du Harley Médical Group et beaucoup invoquent un 2ème mariage comme motif principal, les opportunités professionnelles jouant également un rôle.
 
Une dernière précision, que le "Dail Mail" a la conscience professionnelle d'apporter : "Rien n'indique que le président français Nicolas Sarkozy, 53 ans, ait eu recours à la chirurgie esthétique ni avant ni depuis son mariage avec l'ancien mannequin Carla Bruni 40 ans"
(Le Quotidien du Médecin n°8352, l'histoire du jour)
 
Comme il est à la Une depuis hier soir, j'en rajoute une couche....
 

dimanche, 20 avril 2008

Nudité

LE  PRIX  DE  LA  NUDITÉ
 
Une photo de Carla Bruni dans une pose rappelant un tableau de Seurat, prise en 1993 par Michel Comte et d'une valeur estimée à 4.000 dollars, a été adjugée jeudi dernier à un collectionneur chinois pour 91.000 dollars.
 
Quel rapport avec la médecine ?
 
Le photographe avait convaincu le vendeur, un autre collectionneur, l'Allemand Gert Elfering, de verser la recette à une oeuvre humanitaire. Mais le pédiatre suisse Beat Richner, qui a créé et dirige l'association Kantha Bopha Children's Hospital, l'a tout bonnement refusée. Au Cambodge, où il a mis en place - non sans se fâcher avec l'OMS - plusieurs hôpitaux qui soignent gratuitement les enfants, "l'utilisation de la nudité n'est pas comprise comme elle l'est en Occident", a t-il expliqué au journal suisse "le Matin". "Ma décision a été prise par respect envers nos patients et leurs mères (...) L'acceptation d'argent venant de l'exploitation du corps féminin serait perçue comme une insulte à leur sensibilité et à leur pauvreté". Sans oublier le rang actuel de Mme Bruni-Sarkozy. "Notre réputation serait entachée par l'irrespect que constituerait à leurs yeux l'acceptation d'un don de cette nature."
Le gouvernement helvétique n'a pas eu de scrupules de ce genre. Les fonds iront à un projet de l'Institut suisse de recherche de l'eau, qui vise à fournir aux pays pauvres une méthode simple pour transformer l'eau sale en eau potable.
 (Quotidien du Médecin n°8354, l'histoire du jour)
 
J'ai failli mettre la photo (non pas la mienne !!!), mais j'ai eu peur de la censure !!!.... 
 

jeudi, 17 avril 2008

Ménage

LES  BIENFAITS  DU  MÉNAGE
 
"Il suffit de 20 minutes par semaine de travail domestique pour stimuler la santé mentale"
 
Une telle présentation d'une étude publiée dans le "British Journal of Sports Médecine" ne pouvait qu'attirer l'attention, surtout quand on n'a pas vraiment la fibre ménagère. En fait, le travail réalisé par l'équipe du Dr Hamer, de l'université de Londres, porte sur l'activité physique en général.
 
Se penchant sur un échantillon représentatif de près de 20.000 hommes et femmes interrogés spour la Scottich Health Survey, les chercheurs ont identifié 3.000 personnes souffrant de stress, d'anxiété ou de symptômes dépressifs.
Une détresse psychologique qui diminue dès lors qu'une activité physique est pratiquée ne serait-ce que 20 minutes par semaine. N'importe quelle activité : ménage ou travaux dans la maison, jardinage, marche, sports.
Bien sûr, l'effet le plus important est observé avec le sport, qui peut diminuer le risque de stress ou d'anxiété jusqu'à 33% quand il est pratiqué plus de 4 fois par semaine, avec un effet dose-réponse. Le travail domestique et la marche diminuant le risque de 13 à 20%.
 C'est la 1ère fois, pensent les auteurs, qu'une étude évalue l'importance des différents types d'activité en relation avec la santé mentale. Un argument supplémentaire en faveur de l'activité physique, déjà parée de bien des vertus.
Et de quoi se donner du coeur à l'ouvrage pour le grand nettoyage de printemps.
(Quotidien du Médecin, n° 8350, l'histoire du jour)
 
 Si Messieurs les sondeurs ne savent pas quoi faire, ils peuvent toujours venir faire le ménage à la maison !!!....
 

mercredi, 09 avril 2008

Surmenage

Au bord de la crise de nerfs !!!...
 
Surcharge de travail, stress, dépression... Aujourd'hui, le principal syndicat de praticiens généralistes lance un cri d'alarme.
 
Le surmenage touche de plus en plus de médecins.
 
Les médecins ont le spleen. Selon les études, ce sont entre 40 et 47% des Généralistes libéraux qui connaissent, dans leur carrière, une phase d'épuisement professionnel. Consèquence d'un hyperinvestissement dans le travail et dans la relation au patient (de + en + chiant (ça c'est moi qui le rajoute!!!)), ce syndrome comporte 3 dimensions : "un épuisement émotionnel dû à un stress intense et permanent, une tendance forte à ne plus voir les patients comme des personnes et un accomplissement de soi au travail qui est faible".
 
Les causes de ce syndrome qui affecte surtout des hommes entre 45 et 50 ans, avec 20 ans d'expérience, sont multiples. D'abord, la charge de travail : un Généraliste travaille en moyenne 57 heures par semaine, gardes non comprises. A cela s'ajoutent de lourdes contraintes administratives, une paperasse envahissante. Un impératif de rentabilité financière, une médecine de plus en plus judiciarisée, mais aussi l'impression de ne pas être reconnu à sa juste valeur. Face à cela, bien souvent, les médecins sont isolés.
"Le burn out est tabou dans la profession".
Cette maladie, qui provoque douleurs, maux de tête et irritabilité, altère la relation au patient et la qualité des soins prodigués. Elle dégrade aussi l'image de soi qui peut mener à la mort. 
 
Le taux de suicide s'élève à 14% chez les médecins libéraux !!!! 
 (5,6% pour la population globale)
 
 COURAGE PATRON !!!!
(Et Merci pour la boîte de Bernachon...) 
 

mardi, 11 mars 2008

Sexualité Tricolore

La sexualité des Français est plus diverse qu'on ne le croit.
 
C'est là, le 1er enseignement que l'on peut tirer de la 3ème grande enquête sur le <<Contexte de la Sexualité en France>> (SCF)
 
Un travail impressionnant (12.000 Français interrogés !) qui n'avait pas été réalisé depuis 15 ans. On y retrouve la confirmation de certaines tendances déjà repérées dans la 2ème enquête nationale (Spira, 1992), comme la diffusion de la sexualité orale désormais pratiquée régulièrement par 2 femmes sur 3 et autant d'hommes ou la consommation régulière de films pornographiques par un homme sur 2 jusque 60 ans et par 20 à 25% des femmes âgées de 25 à 60 ans.
 
D'autres pratiques sont en hausse : la pénétration anale désormais expérimentée par une femme sur 3 et près d'un homme sur 2, soit 50% de plus qu'il y a 15 ans;
La masturbation féminine qui est passée de 42% en 1992 à 60% en 2006; 
 L'activité sexuelle des 50-69 ans vivant en couple : seulement 7,2% des femmes et 2,3% des hommes sont inactifs sexuellement alors qu'ils étaient respectivement 51% et 38% en 1970 (Simon, 1ère enquête nationale).
Plus inattendu : à 18-19 ans, une femme sur 3 et un homme sur 4 ont déjà fréquenté un site de rencontres sur Internet (mais c'est aussi le cas de 7% des femmes et 10% des hommes de la quarantaine); 30% des femmes et 33% des hommes (et pas seulement les plus jeunes) ont parfois des rapports sexuels sans pénétration (en dehors de pannes sexuelles) et les agressions sexuelles sont en hausse sensible aussi bien chez les femmes que chez les hommes.
 Enfin, certaines pratiques demeurent stables : 3,1% des hommes de 20 à 34 ans ont eu recours à la prostitution dans les 5 années précédents l'enquête (3,3% en 1992), la pénétration vaginale est toujours la pratique qui procure (de loin) le plus de plaisir aux Français. 
 
Mais l'enquête CSF permet surtout d'aller plus loin dans l'analyse. Par exemple, la pénétration anale n'est finalement pratiquée régulièrement que par 12% des femmes de 25-49 ans, restant plus occasionnelle que régulière. Le porno est plus souvent vu seul par les hommes (60%) que les femmes (19%) et les dysfonctions sexuelles suivent des dynamiques qui semblent autant liées à l'ancienneté du couple qu'à l'âge seul.
 
Les données sont-elles fiables ???
Elles offent en tout cas un nouveau cadre de référence sur la sexualité des Français.
(Le Généraliste n°2442)
 
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Prochain post : je me tague....
 
P. S. : Je viens de m'apercevoir que cette note porte le n° 69...
 

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vendredi, 29 février 2008

90 minutes

C'est le délai, trop long,
que met une femme pour appeler le 15
après la survenue de signes évocateurs d'infarctus.
 
L'étude du SAMU 38 (Grenoble) montre que le délai d'appel moyen est de 63 minutes (58 pour les hommes).
Le délai augmente aussi avec l'âge, un appel préalable à un médecin ou une infirmière et la survenue des symptômes pendant la nuit.
D'où l'intérêt de campagne ciblées.
 (Le Généraliste n°2441)
 
Article tout chaud que je viens juste de lire.
 
Doit-on en déduire que beaucoup de femmes rêvent d'être veuves !!!!.....
 
 

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vendredi, 22 février 2008

Santé Sexuelle

LES  EUROPÉENS  NÉGLIGENT  LEUR  SANTÉ  SEXUELLE !!!
 
Les lignes d'aide de l'Européan Sexual Dysfonction Alliance (ESDA) mises en place en France, en Grèce, au Royaume-Uni, en Espagne et en Suède ont reçu 11.000 appels l'an dernier, dont 4.500 venant de l'Héxagone, selon une étude présentée à l'occasion de la Saint-Valentin.
 
Les appels masculins sont majoritaires (92% en France), les demandes portant en priorité sur la dysfonction érectile (75% en France, 72% en Grèce), puis sur l'éjaculation précoce.
 
Pour les femmes, les plaintes sont la baisse de la libido, suivie par une dysfonction de l'orgasme.
 
Les appelants sont de tous les âges (de 16 à 87 ans) et, pour la majorité, installés dans une relation stable. Mais ces problèmes évoqués par téléphone ne les conduisent que rarement chez un médecin : chez les hommes, 75% des Suédois, 70% des Grecs et 64% des Français n'ont JAMAIS consulté pour des motifs sexuels. Or une minorité non négligeable a des pathologies concomitantes (maladies cardio-vasculaires, diabète, problèmes de prostate, dépression...) qui peuvent ne pas être sans rapport avec les troubles sexuels.
 
L'ESDA veut donc rappeler l'importance de la santé sexuelle comme partie prenante de la santé en général.
(Quotidien du Médecin n° 8313)
 
 
 Afin de vous aider psychologiquement, je vais me dévoiler un peu....
 
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jeudi, 14 février 2008

La crise de mi-vie

NUL  NE  PEUT  Y  ÉCHAPPER....
 
La crise du milieu de vie, en d'autres temps appelée pour les hommes le "démon de midi", est inscrite dans le cycle de l'existence humaine.
C'est du moins ce qu'affirment 2 éminents économistes britanniques, Andrew Oswald et David Blanchflower, dans un article à paraître très prochainement dans "Social science & Médecine".
 
A partir de données sur 2 millions de personnes de 80 pays, ils montrent que le niveau de bien-être de l'être humain suit en fonction de l'âge une courbe en U : on atteint le fond de la "dépression" entre 40 et 50 ans et cela que l'on soit célibataire ou marié, riche ou pauvre, avec ou sans enfants.
 
La courbe en U est retrouvée peu ou prou dans 72 des pays concernés par l'étude, de l'Albanie au Zimbabwé en passant par la France.
 
On est donc plus heureux (ou moins malheureux) avant et après la quarantaine, mais la sortie de crise ne se fait pas en un jour, explique doctement Andrew Oswald : "Ce n'est que dans leur cinquantaine que la plupart des personnes émergent de leur période dépressive.  Mais ce qui est encourageant, c'est que quand vous atteignez 70 ans, si vous êtes encore physiquement en forme, vous êtes le plus souvent aussi heureux et équilibré qu'à 20 ans".
Le chercheur aurait dû s'en tenir à ses courbes ou lire Paul Nizan, qui savait que 20 ans n'est pas le plus bel âge de la vie. Quant à 70 !....
(Quotidien du Médecin n° 8300)
 
Ce n'était pas du tout l'article prévue, mais afin d'éviter toute fâcherie avec les rôdeurs de ce blog, j'ai pioché dans mes réserves....
Je vous offre en compensation une recette... très... sensuelle... 
 
BONNE  ST  VALENTIN !!!!!!
 

mardi, 05 février 2008

Embrassez

QUI  VOUS  VOUDREZ....
 
Que vous soyez enrhumé et soucieux de ne pas contaminer votre entourage, ou en bonne santé et bien décidé à le rester, rappelez-vous qu'un baiser sur la joue est finalement préférable à une poignée de main.
 
C'est en tous les cas ce qu'affirme le Prof. Sally Bloomfield, de la London School of Hygiène.
"Les gens évitent de s'embrasser lorsqu'ils sont malades, mais, en fait, ils ont plus de risque de transmettre leur infection en serrant la main de quelqu'un", a t-elle expliqué dans le quotidien britannique "Daily Mail".
 
La chercheuse a participé à une vaste étude sur l'impact de l'hygiène des mains dans la prévention du risque infectieux. Cette métaanalyse démontre que toutes les mesures visant à inciter au lavage régulier des mains permettent d'obtenir une diminution significative de l'incidence des infections gastro-intestinales, respiratoires et dermatologiques.
 
Les données recueillies au cours de cette étude indiquent en outre que la transmission du rhinivirus implique pratiquement toujours des mains : on attrape un rhume en touchant une surface souillée avant de porter sa main à ses yeux ou à son nez.
 
En revanche, il semble extrêmement difficile de transmettre ce virus au cours d'un baiser sur la joue, surtout si ce baiser est en fait une brève accoclade au cours de laquelle on ne s'embrasse pas réellement. Pour information, les Britanniques nomment cette forme de salutation le "French Air Kiss".
(Quotidien du Médecin n°8293)
  
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 Sur la joue, j'ai écrit !!!!
 
 
 
 

samedi, 02 février 2008

Dentiste....

OUVREZ  LA  BOUCHE,
 
QUE  JE  REGARDE  VOS  SEINS....
 
"Les dentistes seront-ils prochainement impliqués dans la mise en évidence du cancer du sein ?
C'est ce que suggèrent les chercheurs américains qui ont découvert, dans la salive, 49 protéines liées aux lésions mammaires.
Leur travail, mené chez 30 patientes, a permis de révéler des lésions et de faire la différence entre bénin et malin.
Ainsi, selon l'équipe de Houston (Texas), les dentistes pourraient, à terme, réaliser un test simple de dépistage au cours de soins (et pas de seins...) de routine.
 (Quotidien du Médecin  n°8288)
 
Voilà une profession qui va pouvoir se reconvertir avec beaucoup de "plaisir" !!!!
 
Pour toutes celles qui ont une "dent" contre leurs dentistes, il sera toujours possible d'aller voir le gynéco !!!....
 

mardi, 29 janvier 2008

Virilité menacée

Hypertrophie Bénigne de la Prostate ou HBP
 
Quand on touche à la prostate, c'est la virilité qui vacille : spectre de la dysfonction érectile, crainte d'une libido en berne, de ne plus être un homme.
Pourtant les risques liés à l'HBP sont ailleurs : troubles mictionnels, risque de rétention aiguë d'urines, infection de l'arbre urinaire.
Des risques à expliquer au patient pour une prise en charge thérapeutique adéquate.
 
L'HBP est un phénomène très fréquent chez les hommes. Elle concerne 20% des hommes autour de 40 ans et 50% des hommes de plus de 70 ans.
Aussi il est utile de s'enquérir de la présence ou non de troubles mictionnels chez un homme d'âge mûr à l'occasion d'une consultation : 
"- Vous levez-vous la nuit pour aller aux toilettes ?
- Combien de fois par nuit ?
- Et dans la journée ?
- Devez-vous pousser pour uriner ?
- Ressentez-vous parfois une envie pressante d'uriner ?"
Autant de questions qui permettent de dépister une éventuelle HBP symptomatique.
Les réticences sont grandes chez les hommes quand il s'agit de dépister une pathologie de la prostate, tant cette petite glande au carrefour des voies urinaires et génitales est chargée symboliquement, à tort, d'une image de virilité. Elle ne sécrète pourtant aucune hormone mâle et ne touche pas directement à la fonction érectile.
 Au-delà du dosage du PSA pour rechercher un cancer de la prostate, le toucher rectal est l'examen le plus simple et le plus contributif pour orienter le diagnostic. Mais il est parfois mal supporté par les hommes, au point que certains préfèreront renoncer au dépistage plutôt que de subir cet examen clinique.
Si une HBP est diagnostiquée et non symptomatique, une simple surveillance annuelle peut suffire. Mais en présence de signes urinaires ou de complications, un traitement médicamenteux sera envisagé. Son intérêt : réduire la symptomatologie urinaire et différer à terme une éventuelle intervention chirurgicale.
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Allez, un peu de courage,
ce n'est pas pire que lorsque nous allons chez le Gynéco !!! 
 
 
 

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dimanche, 13 janvier 2008

Gros ventres

 Mais où est donc ORNICAR ???
 
(ObserVatoire du NIveau de risque CARdio-vasculaire)
 
 ORNICAR est un programme épidémiologique qui, pour la 1ère fois, évalue la prévalence de l'obésité abdominale chez les adultes consultant en médecine de ville. Les 1er résultats montrent que l'obésité abdominale est élevée et que celle des facteurs de risque augmente dans les 2 sexes
La prévalence de l'obésité, un des facteur de risque des maladies cardio-vasculaires et de diabète de type 2, ne cesse de croître dans tous les pays industrialisés. La France n'est pas épargnée : un sujet sur trois est en surpoids ou obèse. Cependant, tous les obèses ne sont pas égaux faces à ses risques; ce sont les patients qui présentent une obésité abdominale qui sont les plus à risques de maladies cardio-vasculaires et d'anomalies métaboliques faisant le lit du diabète de type 2.
L'obésité abdominale a été clairement identifiée comme un facteur de risque à part entière.
Un geste simple : la mesure du périmètre abdominale à l'aide d'un mètre-ruban de couturière permet d'identifier les patients atteints d'obésité abdominale = > 88cm pour la femme, > 102cm pour l'homme.
(Quotidien du Médecin n° 8263)
 
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A vos cm, Messieurs !!!! 
  
Il était temps que je revienne à des sujets plus.... sérieux !!!!
 
Si ce sujet ne vous plait pas, vous pouvez toujours retourner ICI, ICI, ICI ou ...
 

samedi, 29 décembre 2007

Trop de mâles....

Fait mal !!!
 
Quand il y a plus de mâles que de femelles, l'espèce est menacée d'extinction.
Manque de reproductrices ?
Pas du tout.
Le phénomène est psychologique : les mâles, au lieu de chérir les races femelles restantes, les malmènent et se montrent agressifs au cours de l'accouplement, au point que celles-ci ont un taux de survie divisé par 4 d'une année sur l'autre.
Selon les chercheurs du CNRS qui ont démontré ce phénomène, ce mécanisme est aussi à l'oeuvre chez les invertébrés, les rongeurs et certains primates.
L'espèce humaine, on ne sait pas encore.... Il faudra suivre les statistiques dans les sociétés excédentaires : Chine, Inde... Mais d'ores et déjà, les chercheurs ne voient pas pourquoi les hommes seraient différents des grands singes....
(Psychologie n°249)
 
P.S. j'ai oublié d'écrire que cet article concerne les.... lézards !!!
 
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