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mardi, 19 février 2013

Haines

"Il règne dans le pays une forte odeur de haines, attisées par des médias en mal d'audience.

Haine des pauvres envers les <<riches>>

Haine des salariés envers leurs cadres

Haine contre les politiques

Haine contre les industriels du médicament

Haine contre les experts et plus généralement

Haine contre ceux qui ont réussi.

Dans AUCUN PAYS on ne trouve plus d'acharnement à détruire, à jalouser, à envier ce qui est dans l'assiette du voisin, quel que soit le mérite de celui qui l'a remplie.

Cette détestation générale est facilitée par les millions de caméras et de micros que constituent les téléphones portables.

Ainsi trouve t-on sur la Toile de quoi lyncher médiatiquement son patron, son voisin ou tel ou tel homme politique. Or la transparence n'est pas toujours un progrès. Il faut laisser à chacun de nous sa petite part d'ombre ou au moins sa possibilité de défense.

Cette haine est en outre alimentée par certains discours politiques. Jeter l'opprobre sur le chômeur qui <<profite>>, sur l'immigré qui <<triche>>, dans un climat lourd d'incertitudes économiques et politiques, ne peut que nuire à l'unité nationale.

Dans notre univers professionnel, l'opprobre sans nuances jeté sur le médicament qui participe pourtant à la fois de la santé publique (l'espérance de vie en France est une des plus élevée du monde) et de l'économie (7 milliards d'euros dans la balance des paiements à l'heure où notre commerce extérieur est si déficitaire), cet opprobre, disais-je, ne restera pas sans conséquence.

Les derniers industriels fabriquant en France quitteront un jour le pays pour s'installer au Maroc ou en Chine et plus personne n'osera prendre un traitement mis sur le marché par des experts et prescrit par des médecins sur qui pèse une injuste suspicion sans nuances.

Ce jour là, nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer... (Dr Gérard KOUCHNER, le Quotidien du Médecin, n° 9086)"

 

Toilette.jpg

Soulageons-nous !...

mardi, 04 novembre 2008

Etude

DE  L'AMOUR  À  LA  HAINE

Des chercheurs britanniques ont voulu savoir d'où nous venait le sentiment de haine, d'un point de vue strictement neurologique. Et la réponse qu'ils ont obtenue n'est finalement guère surprenante : la haine apparaît être très voisine de l'amour.

Semir Zeki et John Paul Romaya ont étudié le corrélat cérébral du sentiment de haine par IRM fonctionnelle. Les chercheurs ont analysé l'activité cérébrale de 17 volontaires pendant qu'ils regardaient des photographies de personnes qu'ils détestaient ou pour lesquelles ils avaient des sentiments tout à fait neutre.

L'expérience a révélé que la vision de sujets pour lesquels on ressent de la haine conduit à l'activation de structures cérébrales connues pour jouer un rôle dans la génération des comportements agressifs. Elle conduit aussi à l'activation de certaines zones du putamen et de l'insula, deux structures sous-corticales bien connues pour être activées... dans le cerveau des amoureux.

Les profils d'activité cérébrale associés aux deux sentiments ne sont pas vraiment identiques, mais ils sont suffisamment proches pour y voir, à tort ou à raison, une explication biologique à l'ambiguïté de certaines passions.

(Quotidien du médecin n° 8452)

Alors pour vous :

"Haine de l'amour" ou bien

"L'amour de la haine" ???...