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lundi, 23 mai 2011

Vivre Vieux

Aimeriez-vous vivre très vieux, par exemple plus de 100 ans ? Oui ? On pourrait croire que tout le monde le souhaite. Eh bien, selon un sondage de l'IFOP pour les laboratoires PiLeJe (micronutrition), seulement 52% des Européens sont dans ce cas , et encore moins de Français (48%). C'est en Allemagne qu'on trouve le plus de réfractaires à une très longue vie (56% de non) et en Italie et en espagne que prospèrent les aspirants centenaires (62 et 63%). En France et en Allemagne, les plus âgés (65 ans et plus) sont les moins nombreux à souhaiter vivre très longtemps, mais ce n'est pas le cas pour les autres pays.

Pourtant, les personnes interrogées ne sont pas pessimistes. Seulement 6% des Européens pensent que la vieillesse est << le plus souvent un moment malheureux >> et 20% que << cela peut être un moment heureux mais assez rare >> ( 8 et 18% pour les Français). Les Européens ne prennent pas de risques en estimant à 65% que la vieillesse << peut être un moment heureux, mais pas toujours >> tandis que 9% se disent convaincus (méthode Coué ?) que << c'est le plus souvent un moment heureux >>. Un moment qu'ils affronteront, selon leur estimation, jusqu'à 83,9 ans (85,3 pour les Français, et, pour les plus pessimistes, les Anglais, 82,6).

Alors vieillir heureux oui, peut-être, mais pas trop longtemps. Car les conditions sine qua non, conserver son autonomie physique (64%) et ses facultés intellectuelles (59%), risquent de ne pas être réunies jusqu'au bout. (Quotidien du médecin, n° 8967)

Et vous, ça vous hante ?...

lundi, 21 février 2011

Vieux

L'âge de la mort ne se transmet pas !

 

L'espérance de vie dépend + de nos modes de vie que de nos gènes.

Le Pr Lars Wilhelmsen jette un pavé dans la mare des croyances populaires. Non, les personnes dont les parents vivent très vieux n'ont pas + de chances que les autres d'être centenaires. << Notre étude montre que les facteurs héréditaires ne jouent pas de rôle majeur >>, souligne le Pr Wilhelmsen. Pour cela, il s'appuie sur l'analyse des données de la cohorte suédoise << Homme 1913 >> qui, depuis 1963, suit l'état de santé de 855 habitants de Göteborg dont 111 sont encore en vie. Les résultats publiés dans le << Journal of Internal Médecine >> montrent que ceux qui ont atteint les 90 ans sont ceux qui ne fumaient pas, consommaient du café, avaient un statut socio-économique plutôt confortable à 50 ans, une bonne aptitude physique au travail à 54 ans de même qu'un bon taux de cholestérol. Certes, le rôle de beaucoup de ces facteurs dans la survenue des maladies cardio-vasculaires est connu, mais l'étude de l'université de Göteborg est la 1ère à montrer qu'ils ont aussi un impact sur la survie en général.

La bonne nouvelle, explique le chercheur, est que chacun peut influer sur l'âge de sa mort. << C'est une bonne nouvelle non seulement pour chaque individu, mais aussi pour la société >>, conclut le chercheur. (Quotidien du médecin, n° 8904)

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Et n'oubliez pas

qu'il est difficile de se retourner dans sa tombe

quand on a été incinéré...