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mardi, 16 septembre 2008

Bien assurés

"On se souvient des réductions proposées en 2006 par des assureurs pour l'achat de produits présentés comme ayant des propriétés anticholestérol. Tout en assurant que l'opération avait été un succès, ses promoteurs ne l'avaient pas renouvelée. La société britannique PruHealth assure pour sa part vouloir promouvoir l'activité physique. Elle propose des réductions en fonction de points acquis en faisant de l'exercice ou en achetant des fruits et des légumes. La fréquentation d'une salle de sport ou les tickets de caisse peuvent faire foi. Certains se sont même dotés de podomètres, mais, pour la réduction, il faut faire au moins 10.000 pas par jour, ce qui représente tout de même quelque 8 km. Pour Pruhealth, il s'agit en fait d'attirer des clients en bonne santé, qui lui coûteront donc moins cher. D'autres font de même en offrant des réductions sur les tarifs des salles de gym. Pourquoi pas ?

La proposition faite de l'autre côté de l'Atlantique, dans l'Orégon, à 2 patients atteints d'un cancer apparaît, elle, plus que discutable.

Au motif que leur chance de survis dans les 5 ans était inférieur à 5%, le système d'assurance de l'État a refusé de prendre en charge leur chimiothérapie. On leur proposait en revanche de leur payer un suicide médicalement assisté, celui-ci étant légal dans l'Orégon. "Dire à quelqu'un : <<Nous vous payons pour mourir, mais nous ne paierons pas pour que vous viviez>> est cruel", a sobrement commenté l'une des malades. On ne sait pas si d'autres personnes ont reçu la lettre cruelle, que l'un des membres du plan d'assurance de l'Orégon a justifié en assimilant le suicide assisté à des soins palliatifs.

Souriez, vous êtes assuré !"

(Quotidien du médecin n° 8415)

J'avoue que je reste sans voix !!!!

lundi, 15 septembre 2008

Mariage

Retour de mes articles médicaux...

UN  MARIAGE

"L'union a été célébrée dimanche dernier. Giovanna et Enzo se sont dit << oui >> en présence de leur fils, de 2 témoins et d'un représentant de la mairie. "C'est un rêve, une expérience qui n'appartient qu'à nous 2 et à personne d'autre", a commenté le nouvel époux.

Un mariage pas tout à fait comme les autres puisqu'il a eu lieu dans le service de réanimation de l'hôpital de Padoue, en Italie. Victime d'une hépatite au stade terminal, Giovanna, 50 ans, était plongée depuis juillet dans un coma artificiel, afin de ne pas souffrir. Mais, avant de se voir administrer les médicaments, elle avait demandé "à être réveillée" pour pouvoir se marier.

Il a fallu surmonter quelques difficultés bureaucratiques, les invités ont dû enfiler des vêtements stériles et des masques. Et, Giovanna a dû supporter fatigue et douleur pour vivre ces quelques minutes ressemblant au bonheur. "Elle ne se réveillera plus à présent, mais sa vie consciente s'est conclue dans un éclair de joie, un bonheur qu'aucun mal cruel ne pourra lui enlever", a expliqué au journal "La Républica" un des praticiens présents.

Cette histoire juste pour parler, à propos de la fin de vie, d'autre chose que de l'euthanasie et montrer, s'il en était besoin, que les médecins ont a voir aussi, jusqu'à l'approche de la mort, avec le bonheur".

(Quotidien du médecin n° 8417)

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