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samedi, 29 novembre 2008

Etude

DU  CANNABIS  POUR  LA  MEMOIRE

Attention, prévient Gary Lenk, professeur en psychologie dans l'Ohio, nous ne conseillons pas aux individus à risque d'Alzheimer de fumer de la marijuana à titre préventif, même si cela peut agir. Ce que montre son étude est qu'une substance légale, mimant d'importantes activités de cette drogue, peut agir sur des récepteurs cérébraux et limiter les méfaits de l'âge sur la mémoire.

L'équipe américaine a constaté que le THC (tétrahydrocannabinol) possède des vertus anti-inflammatoires au niveau cérébral. Il contribue ainsi à une conservation des fonctions mnésiques, sans provoquer les actions psychoactives de la plante elle-même. Pour l'instant, ces conclusions n'ont été mises en évidence que chez les rongeurs.

Allant plus loin dans leur investigation les chercheurs ont identifié les cibles cérébrales du THC synthétique. Il s'agit d'au moins 3 récepteurs. Ils appartiennent au système endocannabinoïde impliqué tant dans les processus associés à la faim, à l'humeur et à la réponse à la douleur qu'à la mémoire. Ces récepteurs, enfin, agissent sur l'inflammation cérébrale, mais aussi  sur la neurogenèse.

Pour les auteurs, il est ainsi clair que le THC ne peut plus grand chose une fois la symptomatologie constituée. A l'inverse, il est porteur d'espoir avant la constitution des troubles mnésiques. (Quotidien du médecin n° 8464)

Allez, j'vous laisse, j'vais m'en fumer un p'tit...

 

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