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lundi, 30 mars 2009

Etude

Où se niche l'hygiène !

Bonne nouvelle pour les amis des chiens. Enfin, une réponse <<validée>> lorsqu'ils esssuieront un regard accusateur parce que leur ami fidèle leur lèche le visage ou une réflexion à l'annonce de <<la nuit il dort sur mon lit>>. Cette réponse, donc, est fournie par Kate Stenske, une vétérinaire du Kansas : au cours de ces moments d'affection, il n'existe guère d'échange bactérien entre l'humain et le canin.

Pour le démontrer, la jeune vétérinaire a centré son travail sur Escherichia coli, parfaitement commune aux 2 systèmes digestifs. Après typage génétique des bactéries, elle n'a retrouvé que 10 % de souches communes. Résultat apaisant, certes, mais l'animal ne transmet-il pas des souches résistantes à ses maîtres? De fait, elle a découvert une proportion plus élevée qu'attendue d'E. coli résistants aux antibiotiques usuels... dans le système digestif humain. Ce ne sont pas les chiens qui contaminent leurs amis humains, mais l'inverse suggète t-elle.

Alors l'hygiène, qui constitue bien le fond du problème, n'est donc pas là. Elle se niche dans le lavage des mains. L'étude a montré un lien très net entre la fréquence de l'antibiorésistance et l'absence de lavage des mains après avoir cajolé son compagnon ou avant de cuisiner.

La conclusion n'a donc rien d'original : se laver souvent les mains. (Quotidien du médecin n° 8501)