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vendredi, 19 juin 2009

Spécial "Hommes"

LE  NÉCESSAIRE  POUR  L'IMPRUDENT

Comment protéger l'imprudent qui, par sa conduite, s'expose à la syphilis ? En août 1922, dans la revue <<l'Hôpital>>, Chevallier et Joannon conseillent le nécessaire individuel. Avant tout contact, il s'enduira largement les organes génitaux de pommade au calomel ou, à défaut, de vaseline, qui agissent comme des isolants. Puis immédiatement après le contact, lavage au savon, miction, onction cutanéo-muqueuse soigneuse, désinfection de la fosse naviculaire.

Différentes formules de désinfectants ont été proposées. A part la pommade au calomel au tiers (calomel à la vapeur, vaseline, lanoline), il faut signaler la pommade mercurielle thymolée faite à base de calomel, de thymol, de cyanure de mercure, de vaseline et de lanoline ; pommade qui sera répartie en petits tubes, ce qui permet une facile introduction dans le méat. Le calomel détruit les spirochètes, le thymol et le cyanure agissent contre le gonocoque et les pyogènes vulgaires. La revue signale que 692 militaires appliquant cette pommade mercurielle thymolée n'ont contracté aucune maladie vénérienne, bien qu'ils fussent <<exposés à des femmes de rencontre la plupart prostituées clandestines>>. Citons aussi la pommade au tartrate de bismuth de Sazerac et Levaditi. Cela dit, même employées largement et sans retard, ces pommades antivénériennes <<ne sauraient mettre à coup sûr à l'abri d'une contamination>>. (Quotidien du médecin n°8586)

Il va nous falloir de la patience ;o))