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mercredi, 07 janvier 2009

Bonheur

Alors, Heureux ?

Le bonheur, une idée neuve ? Depuis la phrase de Saint-Just, on ne cesse de se reposer la question. Aujourd'hui, à en croire l'INSEE et son <<France, portrait social>>, édition 2008, publié ce jeudi, le bonheur (re)devient, dans le contexte actuel, un objet d'études priviligié pour les économistes. Et pas seulement eux. Ici même,  nous avons cité des travaux sur le bonheur et la santé, le bonheur et la richesse, le bonheur et l'âge.

C'est sur ce dernier sujet que se penche l'INSEE. En analysant les résultats des enquêtes d'opinion Eurobaromètre depuis 1975, les statisticiens suivent l'évolution du sentiment de bien-être au cours de la vie : il commence à décliner à partir de 20 ans pour atteindre son minimum vers 45-50 ans. A la cinquantaine, net retournement, et le bien-être connait son "apogée", qui l'eut cru, entre 65 et 70 ans. Ensuite, il ne faut pas trop en demander, le déclin est rapide. La forme de la courbe, souligne en outre l'INSEE, dément que le bonheur soit essentiellement une affaire de revenus, ce que la sagesse populaire savait depuis belle lurette. Sauf si l'on est vieux, on peut considérer ces résultats comme réconfortants : le bonheur est devant nous. Mais l'explication finale est bien décevante : la croissance du sentiment de bien-être après 50 ans résulterait de processus d'adaptation ou de réajustement des aspirations. En bref : on se contenterait de moins. le début de la sagesse... (Quotidien du médecin n° 8455)

Pour moi, c'est pas compliqué : J'VEUX  QU'ON  M'AIME !!!!!