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mercredi, 04 mars 2009

Etude

Une flèche, un coeur et des hormones

Avec l'arrivée prochaine du printemps, Cupidon va de nouveau décocher ses flèches. Des joues vont s'empourprer, des mains devenir moites, des coeurs battre la chamade.

Tomber amoureux, explique plus prosaïquement Domeena Renshaw (Chicago), fait libérer un "élixir interne d'amour". En fait, un flot d'hormones qui procure une sensation de bien-être intense. Elles ont pour noms dopamine, adrénaline et noradrénaline. La 1ère crée le sentiment d'euphorie ; les 2 autres sont responsables de la tachycardie, de l'excitation et de l'obnubilisation. Et puis la sérotonine baisse. Alors, comme dans les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), l'amoureux ne s'intéresse plus qu'à un seul objet : celui de son désir.

Ce chamboulement hormonal est exprimé de longue date par un dicton populaire : l'amour est aveugle. L'amoureux idéalise l'autre. Il ne voit que ce qu'il veut voir (au début de la relation, tout du moins). Tandis que l'entourage, pas <<chamboulé>> du tout, contemple la situation. L'oeil plus objectif, voire critique.

L'IRM du coup de foudre existe. D. Renshaw l'a rencontrée. Les centres cérébraux du plaisir sont excités. Un afflux de sang y est enregistré. Comme chez les toxicomanes.

Obsession, aveuglement, toxicomanie... peut-être vaudrait-il mieux oublier le biologique pour ne garder que l'affectif (Quotidien du médecin n° 8521)

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